Les jeux psychologiques, comment en sortir ?

Les jeux psychologiques, comment en sortir ?

Les jeux psychologiques c'est quoiMaintenant que vous avez lu le premier article concernant les jeux psychologiques. Nous allons pouvoir passer à la vitesse supérieure. Vous savez ce que c’est un jeu psychologique, les trois rôles majeurs et comment ils fonctionnent. L’idée maintenant est de sortir de ce triangle dramatique qui mène forcément au statut de victime. Attelons-nous aux solutions pour en finir !

Comment sortir des jeux psychologiques ?

Tout d’abord il est important de se rendre compte que l’on est dans un jeu psychologique. Comment ? C’est simple, car un certain schéma se répète dans votre vie. Peut-être n’attirez-vous que des persécuteurs, ou  des personnes  infidèles, etc.

Ensuite identifiez quel rôle vous jouez le plus souvent. Est-ce celui de persécuteur, de victime ou de sauveur ? Quel appât lancez-vous aux autres pour être dans ce rôle-là ou quel appât saisissez-vous pour rentrer dans le jeu d’un autre ?

Que faire suivant son rôle dominant ?

Petit rappel, les rôles dominants sont :

  • Le persécuteur / bourreau ;
  • La victime ;
  • Le sauveur ;

Si vous êtes plus :

  • Persécuteur : Prenez conscience que l’on est tous différents, il est très important d’accepter la différence des autres. Apprenez à communiquer autrement qu’avec de la violence et de l’agressivité. Voyez plus le verre à moitié plein qu’à moitié vide. Devenez plus constructif et essayez-vous à négocier vraiment avec l’autre sans imposer à tout prix votre idée.
  • Victime : Faites un état des lieux de comment vous vous sentez. Êtes-vous bien ou non ? Si ce n’est pas le cas que pouvez-vous faire pour que ça aille mieux ? Prenez-vous en main, faites des demandes claires, pour que votre intention soit évidente pour l’autre.
  • Sauveur : Demandez-vous si la personne que vous voulez sauver a clairement demandé de l’aide ou pas. Si non ne faites rien. Si oui, êtes-vous légitime à lui apporter de l’aide ? Qu’est-ce que vous essayez d’éviter en essayant d’aider à tout prix les autres ? Penser à vous en premier avant d’aider les autres et apprenez à dire « non ».

Jeux psychologiques : Nocifs

Peu importe le rôle majeur que vous prenez dans un jeu psychologique, vous serez forcément victime à un moment donné. L’issue d’un jeu psychologique est négative. L’idée est d’en sortir et de passer un niveau supérieur en étant dans le niveau du ressenti avec l’interlocuteur. De cette manière-là les relations seront plus stables et harmonieuses.

Conclusion

C’était le second et dernier article sur les jeux psychologiques. J’espère que vous aurez trouvé des clefs pour sortir enfin des jeux psychologiques. Du moins sortir des plus nocifs, soit ceux qui se répètent dans votre quotidien.

Pensez à partager cet article avec au moins un de vos proche qui ne connaît certainement pas les jeux psychologiques. Si vous avez besoin de précisions n’hésitez pas à me contacter pour plus d’informations.

Pour voir la vidéo associée cliquez ICI

A bientôt pour un nouvel article !

Bonne journée à vous,

Aurélien.

Crédit image : Designed by Freepik

Les jeux psychologiques, comment en sortir ?

Les jeux psychologiques, c’est quoi ?

Les jeux psychologiques c'est quoiLes jeux psychologiques, c’est lorsque l’on joue aux échecs ou au scrabble ? Pas du tout. D’accord alors de quoi s’agit-il ? Au travers de cet article nous allons voir ensemble ce que sont les jeux psychologiques. Avec qui nous jouons, les intérêts à jouer ou non et enfin je vous demanderais d’observer ces jeux dans votre vie de tous les jours. Car oui il y a beaucoup plus de joueurs que vous ne pouvez le penser.

Les jeux psychologiques

Les jeux psychologiques sont également nommés triangle dramatique ou triangle de Karpman. Karpman est un psychologue des années 1970 qui a mis en lumière les jeux psychologiques.

Quand on parle de jeux psychologiques on distingue 3 rôles :

  • Le persécuteur / bourreau ;
  • La victime ;
  • Le sauveur ;

Au niveau des actions :

  • Le persécuteur va persécuter et humilier la victime, il a un ascendant sur elle, il a besoin de dominer.
  • La victime va se plaindre, elle râle, cela ne va pas, elle se fait dominer.
  • Le sauveur va aider la victime alors que celle-ci n’a pas demandé de l’aide.

Si vous souhaitez avoir des exemples de jeux psychologiques vous pouvez regarder cette vidéo qui contient des extraits du film avec Gérard Junot qui se nomme « Oui mais ». Cette vidéo illustre parfaitement les jeux psychologiques.

Les jeux psychologiques sont très souvent inconscients bien que parfois conscients. Certaines personnes passent leur vie à jouer à un certain jeu en particulier ou à attirer des personnes avec un rôle particulier (Persécuteur, Victime ou Sauveur). Parfois aussi et même si au fil des discussions nous allons changer de rôle, il est très probable que nous ayons un rôle que l’on prend plus souvent.

Ces jeux psychologiques ont lieu en famille, entre amis, au travail et dans le couple. Soit de partout.

Jeux psychologiques : intérêts ou non ?

Y a-t-il des bénéfices à jouer aux jeux psychologiques ?

A jouer on va en tirer des bénéfices négatifs. Je m’explique, l’être humain préfère avoir des interactions négatives que pas d’interaction du tout ! L’être humain a donc besoin de relation, d’attention, d’échange.

En jouant aux jeux psychologiques on va donc obtenir ces échanges-là, or ils ne seront pas sains.

Ces jeux sont et seront toujours présents. L’idée est de déjouer les plus malsains. Et surtout ceux dans lesquels on a tendance à tomber régulièrement.

Exercice 

Je vous demande à vous, oui vous qui me lisez d’identifier le rôle que vous avez le plus souvent dans votre quotidien. Est-ce celui de persécuteur, victime ou sauveur ? Demandez-vous ce que vous apporte ce rôle. Et comment / quel appât vous utilisez inconsciemment pour attirer ce rôle et les personnes qui agissent comme persécuteur, victime ou sauveur autour de vous.

Peut-être attirez-vous tout le temps des hommes / femmes infidèles. Aussi il est possible que vous attirez toujours des personnes qui vous persécutent peu importe le contexte. Peut-être que vous avez tendance à vouloir « sauver » les autres, etc.

Conclusion

Le prochain article sera dédié au fait d’arriver à sortir de ces jeux psychologiques. Ce n’est pas sain, or certains sont plus nocifs que d’autres. On verra comment sortir des plus nocifs en adoptant une posture optimale. Rendez-vous la semaine prochaine !

Je précise que pour éviter à 100% les jeux il faudrait être tout le temps concentré et conscient. Ce qui n’est pas possible. Rassurez-vous, ce n’est pas grave.

J’espère que cet article vous aura éclairé sur ce que sont que les jeux psychologiques. Pensez à partager cet article avec au moins un de vos proche qui ne connaît certainement pas les jeux psychologiques.

A bientôt pour un nouvel article !

Bonne journée,

Aurélien.

Crédit image : Designed by Freepik

Qu’est ce que l’égo et comment le comprendre ?

Qu’est ce que l’égo et comment le comprendre ?

Qu'est ce que l'égo et comment le comprendre

L’égo voici un terme que vous avez sûrement entendu. Aussi avez-vous peut-être dans votre entourage des personnes avec un égo surdimensionné, plutôt autocentrées sur elles-mêmes. Vous allez vous rendre compte via la lecture de cet article que notre égo même si on le trouve peu développé est quand même bien présent. Ce n’est pas forcément négatif, nous avons tous un égo, l’idée est de comprendre quand il s’exprime de manière intempestive et de passer à autre chose. Commençons dès à présent.

Qu’est-ce que l’égo ?

L’égo c’est lorsque l’on ne pense qu’à soi. On va se plaindre qu’il n’y a plus de papier toilette et que notre femme n’en n’a pas remis par exemple. Que la personne devant nous en voiture ne va pas assez vite. Qu’il n’y a plus de shampooing dans la douche et que forcément ça tombe sur nous, personne ne l’a remplacé avant, etc.

L’égo est relativement présent lorsque l’on va se comparer aux autres. Aussi, lorsque l’on veut montrer que l’on est le meilleur. Enfin, il est aussi présent lorsque l’on est dans un état de victime car il va vouloir de l’attention.

Selon certains philosophes l’égo serait apparenté à la conscience. Nietzsche disait que « Nul ignore, que la conscience n’est qu’une petite partie de nous-même ». Pour d’autres personnes l’égo est une représentation fausse que nous faisons de nous-même.

L’égo est un réflexe primitif qui remonte à l’époque où l’homme devait sans cesse surveiller ses arrières. Ou il devait noter le moindre changement dans son environnement afin de rester en vie. Aujourd’hui l’égo est terrifié à la pensée / perspective que toute attention disparaisse ou n’apparaisse jamais et qu’il meure de ne pas être nourri.

L’activité mentale

Il est nécessaire de distinguer l’activité mentale-consciente et l’activité mentale-égo. Il est possible de se rendre compte rapidement quand votre ego prend le dessus, cela peut demander un peu de travail pour les non-initiés. A ce moment-là il est optimal de ne pas se juger négativement et donc ne pas se dire « mon égo prend le dessus encore une fois, je suis nul(le) d’être comme cela… » Mais d’en prendre conscience tout simplement et de revenir à un état de pensée consciente.

L’égo et les biens

Une illusion est de se dire que lorsque vous aurez ce que vous souhaitez dans la vie tout ira mieux et que vous n’aurez plus de pensées parasites. Il est important de noter que l’humain souhaite en avoir toujours plus. Au plus l’on en a au plus l’on en veut, c’est donc une course sans ligne d’arrivée.

Au plus l’on possède de choses (biens) au plus on n’en a à perdre. Lorsque l’on pose la question à quelqu’un qui êtes-vous ? Celui-ci ne va certainement pas répondre : Je suis mes chaussures Nike ma montre Apple, mon tailleur Chanel, ma BMW, etc. Il / Elle va sûrement définir sa propre personne.

Quand on observe notre égo qui commence à s’activer, un bon conseil est de prendre une grande inspiration abdominale par le nez et de focaliser l’attention sur votre souffle et de revenir dans le moment présent.

Au plus on a peur de perdre quelque chose au plus notre ego est réveillé. Aussi, c’est quand on s’identifie à ses biens que l’on commence à souffrir.

Exercices pour identifier et calmer son égo

Exercice 1 : Dans une conversation (peu importe laquelle) essayez d’abolir pendant 5 minutes les mots comme : Je, mon, ma, mien, moi, etc. Vous verrez que ce n’est pas facile.

Exercice 2 : Dans une conversation lorsque vous voulez à tout prix défendre votre idée rendez-vous compte que c’est l’égo qui cherche à reprendre le dessus. Que vous ayez raison ou non cela ne changera rien à la planète.

Notre mental

Parfois il y a tellement de films tristes, d’horreurs ou de peurs dans notre esprit que nous ne savons plus lequel regarder. Des personnes se repassent les mêmes histoires un certain nombre de fois et espèrent qu’un jour le film sera différent. Ce qu’il se passera c’est simplement l’inverse. Cela renforcera tout ce qui est induit dans le « film » que vous rejouez, c’est donc dévastateur. Pourquoi ? Car cela va consolider et créer une fausse identité basée sur des pensées non optimales. Vous allez en plus de cela renforcer vos pensées souvent négatives et c’est le début d’un cercle infernal.

L’égo et le sexe

Sur la partie sexuelle, l’homme se pose des questions. Il veut savoir s’il va être à la hauteur dans le rapport, s’il va pouvoir apporter du plaisir, s’il va durer assez longtemps, etc.

La femme va se demander si elle est assez belle et féminine, si ses seins sont assez gros, si ses fesses sont assez fermes, si elle est désirable, si elle est assez bien épilée, si elle va atteindre l’orgasme, etc.

Pour désamorcer votre esprit, lorsque vous sentez la peur monter c’est de se dire « Si je n’avais pas peur, qu’est-ce que je ferais ? »

L’égo et l’amour

En amour parfois notre égo s’identifie à « son objet d’attachement », à cette nouvelle « possession » qui peut le valoriser. Cela peut être un bel homme / femme, avec de l’argent du pouvoir et un physique avantageux. En cas de rupture celui-ci ne peut tolérer de le perdre car en le perdant il perd de sa propre valeur. L’amour qui nourrit uniquement notre égo et le moi est très difficile à surmonter.

Méditation / Moment présent

La méditation c’est quand le cerveau se maîtrise lui-même. C’est un exercice ou le cerveau apprend à passer de l’activité mentale-égo à l’activité mentale-conscience. À force de pratiquer l’activité mentale-conscience celle-ci réapparaîtra très rapidement lorsque l’activité mentale-égo sera en fonctionnement.

Exercice : S’entraîner à regarder un visage sans le juger, sans le commenter, en pleine conscience. Focalisez toute votre attention sur celui-ci sans tirer le moindre commentaire. Dès qu’un commentaire survient prenez une grande inspiration. Apprenez à apprécier les choses sans les juger sans les commenter. Vous pouvez faire cela pour plein de choses dans la vie. Appréciez le bien-être qui vous habite à présent !

Vivre le moment présent est la clé. Vivre le moment présent met l’activité mentale-égo en position éteinte. C’est le passage du petit moi à la conscience. À ce moment on est dans le lâcher prise.

Conclusion

J’espère que cet article vous aura permis de mieux identifier ce qu’est l’égo et comment il se manifeste. Désormais vous avez quelques clefs pour identifier lorsque celui-ci est présent et comment le faire taire et revenir dans le moment présent donc dans le lâcher prise.

Très bonne journée,

Aurélien.
Crédit image : Designed by Freepik

introverti extraverti ou ambivert, les différences

introverti extraverti ou ambivert, les différences

introverti ou extraverti

Vous avez sûrement entendu ces termes d’introverti et extraverti. Beaucoup de personnes font des amalgames quant à ce sujet. Dans les clichés, l’extraverti serait la personne cool, qui parle avec tout le monde et qui est populaire. L’introverti serait une personne qui a peu d’amis, toujours en retrait, qui parle peu. En réalité il en est autrement c’est ce que l’on va voir au travers de cet article.

Introverti(e)

Afin de faciliter la compréhension nous vous proposons une liste afin de comprendre les caractéristiques des personnes de type introverties. Les voici :

  • Préfèrent des conversations seul à seul ;
  • Ont moins d’amis mais des liens très forts entre eux,
  • Écoutent davantage dans une discussion ;
  • Sont capables de rester concentré très longtemps ;
  • Ont de la difficulté à s’adapter aux changements ;
  • Sont plus réservés ;
  • Ne veulent pas attirer l’attention sur eux ;
  • Préfèrent travailler dans des espaces silencieux ;
  • Ne s’ouvrent qu’à certaines personnes ;
  • Son attention est plus souvent dirigée vers son monde intérieur ;
  • Réfléchissent longuement avant de prendre des décisions ;
  • Partagent une idée que lorsque l’on leur demande uniquement ;
  • S’intéressent à une variété large de sujets sans vraiment rentrer dans les détails ;
  • Se ressourcent et gagnent en énergie lorsqu’elles sont seules.

Extraverti(e)

Afin de faciliter la compréhension nous vous proposons une liste afin de comprendre les caractéristiques des personnes de type extraverties. Les voici :

  • Préfèrent des conversations en groupe,
  • Ont plus d’amis avec des liens plus « faibles » entre les différentes personnes ;
  • Parlent davantage dans une discussion ;
  • Éprouvent des difficultés à rester concentré très longtemps ;
  • S’adaptent facilement aux changements ;
  • Sont plus ouverts ;
  • Aiment attirer l’attention sur eux ;
  • Préfèrent travailler dans des espaces animés avec du monde si possible ;
  • S’ouvrent facilement aux personnes en général ;
  • Son attention est plus souvent dirigée vers le monde extérieur ;
  • Prennent des décisions de manière très rapide ;
  • Partagent une idée même si on ne leur demande pas ;
  • S’intéressent à une quantité limitée de sujets et entrent dans les détails ;
  • Se ressourcent et gagnent en énergie lorsqu’elles sont en groupe ou du moins pas seules.

Ambivert(e)

Les personnes ambivert(es) se placent entre les introvertis et les extravertis. Elles sont particulièrement adaptables, celles-ci peuvent parler la langue des introvertis et des extravertis.

Du fait que celles-ci peuvent s’adapter relativement bien à leurs interlocuteurs elles seraient très appréciées. Au-delà même des extravertis qui d’ailleurs ne dépassent pas les introvertis au niveau des relations sociales. Selon Adam Grant, les personnes ambivertes peuvent avoir des difficultés. En effet celles-ci se situent entre les deux « personnalités » il est donc complexe de savoir ce qui les nourrit, ce qui les pousse. Les personnes extraverti-e-s savent qu’elles trouvent un épanouissement et de l’énergie auprès des autres. De la même façon, les personnes introverties savent qu’elles trouvent leur plaisir dans la solitude et dans l’introspection. SI vous êtes une personne ambivertes vous le saurez en regardant les deux listes ci-dessus. SI vous constatez que vous avez environ la moitié des caractéristiques qui vous correspondent de chaque liste c’est probablement que vous êtes de type ambivertes.

Dans la vie de tous les jours

Dans la vie personnelle et notamment en couple, il y aurait une facilité à s’unir à son opposé. Comme si chacun espérait que l’autre puisse s’occuper de la partie dans laquelle il / elle se sent moins bien outillé. Il n’est donc pas rare de voir une personne de type extraverti avec une de type introvertie et inversement.

Cependant dans la vie professionnelle, les types extravertis et introvertis ont tendance à mal se comprendre. Chaque type ne voit que la faiblesse de l’autre. Cependant il est possible s’ils comprennent qu’ils sont complémentaires qu’ils unissent leurs forces respectives.

Conclusion

Pour conclure je dirais qu’il n’y a pas un meilleur type entre introverti / extraverti. Les personnes ont simplement des facilités dans des domaines et des difficultés dans d’autres. Comme vu précédemment en couple on attire souvent son opposé. Un extraverti a donc des chances pour s’unir avec une introverti et inversement. Attention avec la confusion introverti et timidité, une personne introvertie n’est pas forcément mal à l’aise en société. Cela fera probablement l’objet d’un article dédié.

La vraie grande différence entre les deux types se fera au niveau de l’énergie. L’introverti gagnera en énergie lorsqu’il sera seul, alors que pour l’extraverti ce sera en groupe.

A bientôt pour un nouvel article.

Pensez à partager cet article et à commenter cela fait toujours plaisir.

Aurélien.

Crédit image : Designed by Kraphix

Travailler en musique, utile ou non ?

Travailler en musique, utile ou non ?

Travailler en musique utile ou non

La musique a une place de taille dans notre quotidien. Que ce soit dans la voiture, au sport, à la maison, en soirée, etc. Pourtant quand il s’agit du travail certain(e)s se posent la question. Si la musique est acceptée dans certaines entreprises elle est simplement tolérée dans d’autres. Aussi on peut se poser la question de l’impact de la musique sur notre vie personnelle, lorsque l’on travaille pour soi ou que l’on fait une activité. Nous allons aborder tout cela au travers de cet article.

Comment la musique impacte notre productivité ?

Nous sommes tous différents face à la musique, une musique qui va booster une personne va en distraire une autre. Cependant les genres musicaux provoquent des effets différents sur notre cerveau. Même si nous sommes tous différents il existe des principes généraux qui vont vous aider à choisir la bonne musique pour vous aider à être plus productif.

Ce que vous faites comme action /activité va compter. Par exemple si vous êtes en train de traduire un contenu ou que vous êtes en train d’écrire un article comme je le fait actuellement, il faudra éviter les musiques avec paroles. De ce fait il serait intéressant d’opter pour des musiques instrumentales. Je vous partage ce que j’écoute lorsque j’écris de manière générale : https://www.youtube.com/playlist?list=PLY5K15FDJ26jm9LNQce4et-AZYL6hKQeT

Il est donc préférable d’utiliser les musiques avec paroles lorsque vous faites une activité répétitive. En exemple : faire la vaisselle, le ménage, faire du tri dans vos papiers ou votre boîte e-mail.

Il est important de noter que si vous aimez vraiment la musique que vous écoutez  vous allez être bien plus productif que si l’on vous impose une musique que vous n’aimez pas. Entendre une musique que vous aimez va clairement améliorer votre humeur. Si vous êtes en train de faire quelque chose d’ennuyant ou que vous n’aimez pas forcément votre humeur sera améliorée ce qui va booster votre productivité.

Soyez motivés !

La musique peut vous permettre d’exploiter votre force intérieure. Des recherches effectuées par la « Kellogg School Of Management » ont mis en avant le lien entre la musique et la motivation. Ils ont au travers de leur expérience demandé aux participants de noter des sons en fonction de comment ceux-ci les impactait alors qu’ils étaient en train de faire certaines actions.

Des sons comme 50 cents « In da club » ou « Get ready for this » de 2 unlimited, et “We will rock you” de Queen sont arrivés en pole position lorsqu’il s’agissait de motiver les participants. Ce sont des genres de musique différents mais ceux-ci ont en commun des basses puissantes qui donnent de l’énergie.

Au travers de l’étude les participants ont accompli leurs tâches avec plus d’efficacité et de confiance que ceux qui écoutaient des musiques moins rythmées.

Les sons de la nature

Lorsque vous imaginez que vous écoutez la pluie tomber ou alors les oiseaux chanter vous pouvez imaginer une après-midi dans un SPA. Cette musique relaxante peut vous mettre dans un état d’esprit meilleur ce qui peut améliorer votre efficacité.

Ce ne sont pas seulement les sons de la nature qui nous font nous sentir mieux. Ils affectent aussi le cerveau d’une bonne manière pour améliorer la fonction cognitive. Les sons naturels ont souvent un élément aléatoire. Ils peuvent donc nous aider à améliorer notre concentration sans que cela ne devienne une distraction. Les sons liés à l’eau semblent être les plus efficaces.

Écoutez votre musique préférée

La musique rend les personnes plus heureuses. Écouter de la musique que vous aimez va vous permettre de bénéficier d’un gain conséquent de productivité.

C’est ce que Teresa Lesiuk, professeure à l’Université de Miami a découvert lorsqu’elle a mené des recherches sur le lien entre la musique et la productivité. Les chansons / musiques ont tendance à relâcher les auditeurs. Elles leur permettent d’explorer des solutions qu’elles n’ont peut-être pas envisagées dans un état de stress avancé.

Une musique à votre vitesse

Il y a une raison pour laquelle nous avons tendance à courir plus vite et à mieux performer au sport lorsque nous écoutons de la musique rapide. Même si vous n’écoutez pas activement une chanson, le tempo peut avoir une incidence sur votre vitesse de travail au bureau.

Selon une étude réalisée par le BMS College of Engineering en Malaisie, lorsque vous recherchez une chanson soulageant le stress, choisissez en une avec environ 60 battements par minute. Le tempo est légèrement plus lent que le rythme cardiaque au repos. Ce battement ni trop lent, ni trop rapide, suffit à produire un état d’apaisement sans vous donner envie de vous endormir.

Si vous avez envie de vous sentir dynamisé il sera intéressant d’écouter une musique avec tempo rapide. Dans ce cas-là vous pouvez vous tourner vers de la musique baroque.

Le volume de la musique est important

Si l’on écoute une musique que l’on apprécie il peut être tentant d’augmenter le volume, mais le volume excessif est source de distraction. La musique jouée à un volume raisonnable encourage la créativité et la pensée abstraite. Si vous montez le son trop fort vous ne pourrez pas vous entendre. Tout volume supérieur à 85 décibels est trop élevé. En revanche, le volume de votre musique devrait couvrir les bruits de bavardage au bureau s’ils existent.

Conclusion

Vous l’aurez compris la musique est notre alliée sur le chemin de la productivité. Il est important d’identifier quel type de musique vous motive, quel type vous permet d’être focus, lesquelles vous font voyager. Pour cela rien de mieux que d’expérimenter car nous sommes différents. La musique qui me permet d’être focus vous déconcentrera peut-être. Tester de travailler avec musique puis sans, notez si vous vous faites plus ou moins. Bien sûr si vous travaillez avec vos collègues dans le même bureau utilisez un casque ou des écouteurs afin de ne pas les déranger. Je précise que le travail en musique est applicable suivant certains cas. Si vous travaillez dans un bureau et que vous n’avez pas forcément besoin de répondre au téléphone c’est convenable. Si vous travaillez dans un garage automobile vous pouvez mettre la radio sur le poste etc. Bien sûr il existe des métiers ou il est plus difficile de mettre sa propre musique. Prenez en conscience et adaptez-vous.

Si vous êtes arrivés jusqu’au bout de cet article c’est certainement que la productivité est un sujet qui vous intéresse. Si tel est le cas je vous conseille mon livre « optimiser son temps facilement » vous avez le lien juste en dessous.

Très bonne journée,

Aurélien.

Crédit photo : Designed by Freepik